Les bienfaits de la méditation, corps et esprit alignés

Les scientifiques tentent de recenser les impacts positifs de la méditation. Sur le plan physique et mental les implications sont nombreuses : réduction du stress, modifications positives sur le cerveau, prévention du vieillissement sont autant d’effets aujourd’hui prouvés.
Vous faites partie des 55% de français en état de stress au travail ? La solution se trouve peut-être dans cette pratique millénaire.
Méditez et éloignez le stress et les maladies
La pratique de la méditation entraîne une réduction du stress et de ses effets nuisibles pour la santé physique et mentale. Le système nerveux autonome (qui régule les fonctions automatiques de l’organisme), est constitué du :
– système nerveux sympathique, qui prépare le corps à l’action en réponse à une stimulation : une réaction de « combat ou fuite » est déclenchée.
– système parasympathique, qui entraîne un état de relaxation, duquel découlent régénération et mise en réserve d’énergie.
Méditer stimule le système nerveux parasympathique et inhibe le système nerveux sympathique.
La concentration sur l’instant présent fait baisser le niveau de cortisol, l’hormone du stress. Elle active également la sécrétion de neurotransmetteurs responsables de la stabilisation de l’humeur. Ces bienfaits de la méditation expliquent qu’elle soit efficace pour les personnes souffrant de dépression.
En situation de stress, le corps est constamment en état d’alerte. La pratique agit sur le système immunitaire et le met au repos. Par la suite, il devient plus apte à réagir aux infections, allergies. Une augmentation de la capacité du corps à se défendre contre les micro-organisme a été observée chez les pratiquants.
La méditation pour muscler votre cerveau et prévenir les effets de l'âge
Méditer peut être vu comme un entraînement du cerveau. Avec la pratique, le cerveau bénéficie de changements structurels et fonctionnels. La matière cérébrale se modèle en fonction des pensées, et grâce à des efforts à répétition et apprentissages. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité.
De manière générale, la pratique régulière a pour effet d’augmenter la matière grise de nombreuses zones du cerveau. Des changements interviennent dans les zones liées à l’attention, à la mémoire, au stress, aux émotions, à la conscience de soi, à la créativité, à l’empathie… Nous pouvons façonner notre cerveau par la pratique.
La taille du cortex préfrontal (lié à la régulation des émotions et de l’humeur) réduit avec le vieillissement, signe de déclin des capacités cérébrales. Des scientifiques ont constaté que des méditants de 40 à 50 ans avaient un cortex préfrontal aussi développé que des jeunes de non-méditants de 20 à 30 ans.
Le vieillissement cellulaire général est lui aussi ralentit. La pratique a pour effet la création et la préservation de certaines parties du matériel génétique : les télomères. Ces télomères situés à l’extrémité des chromosomes sont directement liées au vieillissement cellulaire.
Pensée positive : science et spiritualité en accord
Les pratiques spirituelles ont pur but la réalisation de soi, la quête d’un bonheur durable et d’une équanimité.
L’état méditatif mène à la prise de conscience de nos schémas inconscients. Il s’agit de reconnaître et réguler les pensées et émotions qui y sont liées. Le cerveau est malléable, les expériences vécues ont un impact majeur sur sa structure. La prise de recul permet une reprogrammation. La construction de schémas plus bénéfiques est alors possible.
Développer des pensées et émotions positives, induit des réactions corporelles et hormonales en conséquence. De plus en plus de scientifiques étudient l’impact de l’intention sur le monde matériel. L’expérience menée par Masaru Emoto montre l’impact des émotions positives sur la structure de l’eau.
Un avenir prometteur se dessine pour les traditions spirituelles basées sur la compassion et l’acceptation de soi et des autres. Méditation contemplative, de pleine conscience, transcendantale ou en mouvement (yoga, tai-chi, qi-gong, marche méditative…) sont autant de voies qui modifient nos schémas internes (physique ou mentaux). Notre rapport aux autres et au monde s’en trouve impacté positivement.
